Ces clients ont eu la malchance d’acheter à la Camif quelques jours ou semaines avant sa liquidation judiciaire. Au total 16 000 commandes en attente ! Par contre, la marque continuait bien sa publicité jusqu’au dernier jour, sans avertissement, et prenait bien en compte tous les achats effectués par correspondance en débitant les montants de ceux-ci. L'UFC-Que Choisir a donc décidé d’intervenir, et suite à de nombreuses plaintes, le parquet de Niort a ouvert une enquête. Heureusement le secrétariat d'Etat à la Consommation a annoncé mardi dernier que les paiements encaissés après le 23 octobre 2008, date à laquelle la Camif s'est déclarée en cessation de paiement, ainsi que 1 100 chèques (total de 770 000 euros), ainsi que 400 000 euros de paiement en carte bancaire ont pu être restitués aux clients. Certains colis seront également livrés à condition que les clients concernés paye les frais de livraison directement au transporteur. Mais reste en suspens le remboursement des clients ayant contracté des crédits à la consommation pour acheter des biens à la Camif. Ces créances clients ont un niveau de priorité bas en cas de liquidation judiciaire, selon la Répression des fraudes. Et une question persiste également, qui trancherait ce comportement commercial : la Camif a t’elle continué à encaisser tout en sachant qu’elle ne satisferait jamais convenablement les commandes ?