Des mannequins avec des membres en moins enveloppées dans un drap blanc, des pans de murs détruits, des gravats, de la poussière sur le visage, … Voilà à quoi ressemblait la dernière campagne de Zara, réalisée par le photographe de mode Tim Walker.
La marque de prêt-à-porter espagnole a été accusée de véhiculer des images de victimes dans la bande de Gaza. Avec des ruines et des linceul en guise de décor, les réactions sur les réseaux sociaux ont été très vives et certains internautes ont même appelé au boycott de l'enseigne, avec l’apparition du hashtag #BoycottZara.
La marque espagnole a annoncé mardi dernier le retrait de ses visuels, de la page dédiée à cette collection, et a donné quelques précisions sur sa campagne dans un communiqué. Notamment sur un mauvais timing évident entre sa publication et sa création, qui a eu lieu avant le début de la guerre entre Israël et le Hamas.
Certains clients se sont sentis offensés par ces images, désormais supprimées, et y ont vu quelque chose de très éloigné de ce qui était prévu lors de leur création, conçue en juillet et photographiée en septembre. Cette campagne présente une série d'images de sculptures inachevées dans l'atelier d'un sculpteur. Elle a été créée dans le seul but de présenter des vêtements artisanaux dans un contexte artistique. Zara regrette ce malentendu et nous réaffirmons notre profond respect envers chacun.