Sébastien et Chris, 19 ans tous les deux, ont participé à l’émission Confessions Intimes, produite par la société de Julien Courbet, Quai Sud, diffusée sur TF1 le lundi 28 mai 2007 à 22h40. Malheureusement pour eux, le tournage de leur vacances au camping ne s’est pas déroulé comme prévu, la production ayant modifié le but du reportage sur place mais également lors du montage. Sansure a contacté les deux jeunes, et ils balancent leur confessions sur leur reportage bidonné !
Sansure : Que faîtes vous dans la vie ?
Sébastien : Je préfère garder ma profession pour moi…
Chris : Je suis barman.
Comment avez-vous étés contactés ?
Sébastien : C’est moi qui ai répondu à un casting sur internet qui disait : “Vous partez en camping avec votre bande de joyeux lurons, vous aimez la fête et le camping…”
Au début du reportage, la voix off vous a qualifié “d’étourdi” pour sébastien, et “d’impulsif” pour chris. Que pensez-vous de cette description ?
Chris : c'est sébastien l'impulsif.
La même voix off qualifie le camping ou vous étiez de “haut de gamme”. Vous confirmez ?
Sébastien : Personne ne confirmera cela. C’est un décor, c’est bidon et personne n’y reviens deux fois. C’est entre un aéroport situé en face avec des avions qu’on entend dès 7 heures du matin, et la ligne de chemin de fer qui est à 10 mètres…
Vous avez emporté avec vous 7 valises pour 10 jours de vacances. Il y avait quoi dans ces valises ? Visiblement vous aviez oublié pas mal de choses…
Sébastien : Il y avait plein de choses inutiles…
Chris : Il y avait les fringues, la tente qui a pris pas mal de bagages, et puis les pâtes, les babioles comme le gel, etc …
La scène avec les premières filles que vous abordez, qui jouent de la guitare, est faussement tournée en caméra cachée dans les buissons… Mise en scène grossière n’est-ce pas ?
Chris : Les filles étaient au courant de la présence de la caméra. Par contre, le copain qui s’amène à l’improviste c’était pas bidon !
A quel moment avez-vous compris que la production voulait bidonner le reportage ?
Chris : Récemment, quand la journaliste nous a re-contacté pour nous expliquer le déroulement du reportage.
Sébastien : Ils sont très fort quand même ! On part pour un reportage sur le camping et on termine en “looser de la drague 2007” !
Pourquoi alors avoir joué le jeu de la drague, plutôt que de refuser ?
Sébastien : Bonne question. Tout simplement parce qu’on avait bien sympathisé avec l’équipe, on prenait cela à la rigolade, même si j’ai dit plusieurs fois que cela me saoulait de me forcer à draguer…
Chris : On a signé un contrat, et ils nous dirigeaient pour tout. Par exemple le matin : trois petits déj’. Fallait recommencer parce que le caméraman était pas prêt ou la prise ne plaisait pas à la journaliste.
Vous expliquez clairement que la journaliste a scénarisé à plusieurs reprises le reportage. Comment s’y prenait-elle ? Vous donnait-elle des directives ?
Chris : Elle ne sous dictait pas notre conduite, heureusement. Mais quand quelques chose ne lui plaisait pas, elle nous le faisait refaire.
Sébastien : Oui, par exemple : “il n’y a pas assez de filles”, “je croyait que vous étiez pas timides”, …
Lors du montage de la tante, l’ambiance était tendue à propos d’une fixation. Toi Sébastien tu joue à
Sébastien : Là pour le coup c’était vrai, rien de truqué. La journaliste était heureuse par contre.
Chris : Je suis pas impulsif pour autant !
Les deux filles qui vous propose d’aller à la féria de Dax, était-ce une proposition qui venaient d’elles ?
Sébastien : La proposition est venue d’elles. Je me pose la question encore pourquoi…
La production vous a-t-elle aidée financièrement ?
Sébastien : Non, sauf pour le déjeuné avec la signature du contrat lors de notre arrivée à la gare.
Lors de vos courses, la voix off indique que “le prix ne serait que secondaire”. Mais vous avez déclaré avoir “zappé les courses” dans votre budget. Alors de combien était votre budget au départ, et quel a été la somme dépensé pour ces 10 jours finalement ?
Chris : Le budget de départ, hors train et camping, était de 300 euros chacun : pour une location de scooter, les sorties, les dépenses en Espagne, … Finalement le budget c’est soldé par un joli découvert de 600€ pour moi.
Vous êtes restés 10 jours sur place alors que le tournage a duré que 3 jours. Une fois l’équipe de tournage partie, comment vous sentiez-vous dans le camping ? Comment étaient les regards portés sur vous ?
Sébastien : Les regards étaient mauvais. Le gérant du camping est même venu nous voir tout de suite, en nous disant “maintenant il va falloir payer”.
Chris : Les autres campeurs ne cherchaient plus à connaître nos noms. On nous appelait “les TF1”.
Quel était votre sentiment à la fin du tournage ? Et lors de la diffusion sur TF1 ?
Sébastien : A la fin du tournage, on était content car débarrassé de la production. D’ailleurs on a séré des filles que quand ils étaient partis ! Mais ont étaient triste aussi, parce que le cameraman et le preneur de son étaient vraiment sympas.
Chris : Pendant la diffusion du reportage on a quand même bien rigolé, même si ils nous l’ont fait à l’envers…
Le tournage date de juin 2006, et a donc été diffusé quasiment un an après. Êtes-vous sorti avec des filles depuis ?
Sébastien : Oui bien sûr ! Heureusement !
Vos méthodes de dragues sont-elles les mêmes que pendant le reportage ou elles ont évoluées depuis ?
Sébastien : Non, au camping on draguait pour se débarrasser de la prod. Cela se voit, on s’en foutait.
Chris : C’était pas de la drague. On suivait un scénario qui évoluait selon les humeurs de la journaliste.
Comment ont réagis vos parents pendant la diffusion du reportage ?
Sébastien : Ma mère m’a dit merci et m’a traité de bouffon !
Quel conseil donneriez-vous aux personnes qui souhaiterai confier leur expérience à l’émission ?
Sébastien : De ne pas se faire diriger par la production, car c’est votre vie. C’est à eux de vous suivre, et pas le contraire.
Chris : Bien dit ! Moi mon conseil c’est : ne faîtes pas l’émission !
LES + DE SANSURE : Rappelez-vous, nous vous parlions déjà de ce reportage
de Confessions Intimes en septembre dernier ! Cliquez ici pour (re)lire cet article.
Et vous pouvez regardez un extrait de leur reportage ci-dessous :