Cette construction du XIIe siècle sert de support à l'un des péchés capitaux : la luxure.
En effet, au-dessus du portail Nord (place Clément-Marot), on découvre une frise présentant des scènes érotiques voire limites pornographiques ! Plusieurs couples et même un animal s'ébattent frénétiquement sur les murs de l'édifice. De nombreux touristes, choqués ou amusés, commentent ces sculptures. “Ces scènes ne font qu'exprimer le fantasme pornographique de l'être humain. Il faut interpréter cette frise avec les connaissances des Celtes. C'est grâce à une édition de 1780 de l'encyclopédie Diderot que j'ai compris leur message […] J'ai acheté cet ouvrage au Portugal chez un collectionneur d'objets et de livres anciens. Dans ce vieux grimoire, à la lettre G, au mot Gaulois, les Celtes interpellent le lecteur sur la signification de telles sculptures sur des édifices” a affirmé Jacques Lafon, ingénieur à la retraite passionné d'histoire, au journal La Dépêche. Est-ce forme de kamasutra celte ?
Autre trace du passé sulfureux de la cathédrale : un passage souterrain reliait l'édifice à l'une des trois anciennes maisons closes de la ville. Fermée en 1946, année de la loi interdisant ce type d'établissement, cette coquine demeure avait ouvert ses portes en 1918 à la demande de l'Etat ! Le but était d'assouvir l'appétit sexuel des militaires basés à Cahors !