Elle a remonté la pente pour de bon. La première gagnante de télé-réalité en France est une nouvelle fois de retour dans les kiosques. Mais cette fois fini les déboires, Loana Petrucciani s’affiche métamorphosée en couverture du ELLE de ce vendredi. La dernière fois qu’on l’avait vue en une du magazine c’était le 16 juillet 2001, sortie en cachette du Loft pour le shooting avant la finale. 17 ans après elle fait de nouveau l’évènement et surprend les médias avec cette une.
#ELLEenKiosque #Exclu 17 ans après le loft, Loana parle de sa renaissance après sa descente aux enfers pic.twitter.com/pY0L4DeT5B
— ELLE (@ELLEfrance) 28 février 2018
L’hebdomadaire féminin consacre 8 pages à Loana, avec de nombreuses photos sur lesquelles elle semble être au naturel, à l’occasion de la sortie de son livre “Si dure est la nuit, si tendre est la vie” chez Plon. Un ouvrage confession dans lequel la chanteuse de 40 ans dit tout, cash. Elle donne sa vérité sur sa fille, les médias, la drogue, la télé-réalité, l’amour, la mort, le sevrage et la notoriété. Extraits exclusifs choisis :
S’ils savaient combien je déborde de doutes, à quel point je suis parfaitement consciente, au contraire, que tout peut s’arrêter du jour au lendemain. S’ils savaient qu’entendre rabâcher l’épisode de la piscine m’épuise. Que j’en ai marre, plus qu’assez, de me voir rappeler, reprocher les mêmes choses alors qu’à ce moment-là j’ignore ne pas être obligée d’y répondre. Personne ne m’a expliqué les coulisses, les pièges à éviter. On m’a jetée dans le bain – aucune allusion ici à celui du “Loft”, car il est bien plus redoutable – sans m’apprendre comment y nager sereinement. La vérité, c’est qu’Endemol nous a laissés tomber, tous, donc qu’il nous revient de nous débrouiller par nous-mêmes. Mais moi je me sens seule, ignorante, surtout devant les animateurs vedettes qui profitent de ma candeur pour m’attendre au tournant et faire le buzz.
Aguerris à la caméra, initiés au jeu, au buzz à venir, ils savent, eux, quand on filme, quand il faut sortir de ses gonds pour se mettre en avant et alimenter les réseaux sociaux.
[…]
Dire que nous faisions scandale alors que nous étions inoffensifs, gentillets, nos comportements sobres, voire fleur bleue, à côté de ce que je découvre et vois. Désormais, rien ne choque plus, rien ne fait débat, quand avant une banale brouille créait la polémique.
[…]
Les candidats d’aujourd’hui se comportent en experts du buzz, en professionnels du clash. J’admets, leur sens de la stratégie étonne, fascine presque, parfois, mais surtout m’effraie. Car je trouve effarantes l’agressivité, les polémiques et, osons le dire, la vulgarité qui sévissent quelquefois dans ces émissions.
Après mon premier coma, on m’envoie en hôpital psychiatrique. Je me retrouve à Sainte-Anne, criant que je ne resterai pas là. On m’attache sur mon lit avec des sangles, moi qui croyais qu’on ne pratiquait ces méthodes qu’au moyen-âge… ou dans les films d’horreur. Les infirmières expliquent que les sangles sont là pour mon bien, mais je comprends qu’elles servent surtout à éviter le moindre risque : ont-elles deviné que je cherche déjà un moyen de me foutre à nouveau en l’air ?