Un mois avant l’élection, qui aura lieu le samedi 17 décembre prochain depuis Châteauroux, la tension ne baisse pas en coulisses. D’abord la conférence de presse de la prochaine cérémonie était tendue, notamment par la présence de Sylvie Tellier aux côtés de Alexia Laroche-Joubert.
Les deux femmes, aux divergences non dissimulées, se retrouvaient pour la première fois ensemble face aux journalistes, qui n’ont pas hésité à crever l’abcès. La directrice générale de la société Miss France a donné le ton avec une réponse très décalée à ceux qui les pensent fâchées !
J'ai mon 9 mm sous la table ! […] Nous ne sommes pas fâchées…
Une Miss France mère de famille est impensable pour Sylvie Tellier, contrairement à Alexia Laroche-Joubert qui s’était engagée à ouvrir le concours aux femmes avec enfant. « Ce n’est pas parce que tu portes une écharpe que tu ne peux pas voir de vie privée » martèle la productrice. Cindy Fabre, la nouvelle directrice du concours semble se ranger du côté de la nouvelle patronne sur ce sujet.
Le ton continuera de monter et les deux chefs d’entreprise se corrigent sans pincettes, jusqu’au moment de parler de la production de l’émission. Le manque de reconnaissance étant aussi un point sensible entre Sylvie de Alexia…
Je ne peux pas te laisser dire que je ne travaillais pas sur les émissions. Oui, tu m'as vexée, oui, il faut avoir de la considération pour tout le travail fait pendant 17 ans !
L’autre coup de pression vient de « Osez le féminisme », qui a attaqué en justice le concours pour pratiques discriminatoires. C’est l’assouplissement des règles de sélection, qui reste à l'appréciation des organisateurs régionaux, qui ne plait pas à l’association. Le conseil de prud'hommes de Bobigny se pencherait donc sur cette affaire depuis ce vendredi.
Avec notre super avocate @Violaine_DF aux prud'hommes contre #MissFrance
— Fabienne El-Khoury (@Fabienne_EK) November 18, 2022
Stop à l'exploitation des femmes, et à la diffusion des images rétrogrades de la “femme-objet”, des injonctions sexistes, et des diktats de "beauté" sexistes pic.twitter.com/Qr2gVj80m9