Les actrices et acteurs français négocient des avantages afin d’être dans des conditions optimales pendant leur tournage, en plus de leurs cachets et d’un pourcentage sur les recettes du film. Des contrats confidentiels en or dictés par leurs agents respectifs, archivés au Centre National du Cinéma et de l’image animée, et dont le magazine Capital a eu accès. Découvrez les exigences des stars selon les films :
Jean Dujardin pour Un homme à la hauteur
Il touche 50 euros « d’argent de poche » par la production par jour tourné et 80 euros par jour chômé. De plus, son nom doit occuper le haut de l’affiche ainsi que tous les autres supports de promotion liés au film.
Virginie Efira pour Un homme à la hauteur
Son enfant et sa nounou doivent la suivre partout pendant ses déplacements hors région parisienne.
Franck Dubosc pour Camping 3
Son propre chauffeur doit être prévu pour faire la navette entre son hôtel et les lieux de tournage, et hors de question que l’acteur monte à bord d’une BMW.
Omar Sy pour Chocolat
L’acteur a réajusté à la main le montant du palier de recettes à atteindre pour débloquer ses bonus.
Dany Boon pour Radin !
Le ch’ti demande 45.000 euros brut par jour supplémentaire de tournage par rapport au planning prédéfini.
José Garcia pour A fond
Il dispose d’une clause de “l’acteur le plus favorisé” sur un tournage, un hôtel de première catégorie disposant d’une salle de gym et la meilleure caravane font partie de ses conditions.
Daniel Auteuil pour Les Naufragés
Le producteur doit le faire voyager en première classe, avec deux accompagnants ainsi que son coiffeur et son maquilleur, et l’acteur demande 15.000 euros brut par jour supplémentaire de tournage par rapport au planning prédéfini.
Karine Viard pour Le petit locataire
L’actrice souhaite voyager en première classe et via des navettes spécialement dédiées à elle, son hébergement doit être réservé dans un hôtel de première catégorie ou une maison, et veut bénéficier « des conditions de confort les plus favorisées des membres de l'équipe du film ».