Ce campus de Virginie, de 26 000 étudiants et d’une centaine de bâtiments habitués au calme, affiche désormais, dans l'histoire des Etats-Unis, le pire bilan meurtrier dans une école… Quelques jours après le meurtre de 32 personnes à l'université technologique de Blacksburgen, aux Etats-Unis, Sansure montre du doigt les faits scandaleux de cette affaire…
• La première fusillade, qui a coûté la vie à deux personnes dans le West Ambler Johnston Hall, une résidence universitaire où 900 étudiants sont hébergés, a été signalée vers 07h15 (11h15 GMT). La deuxième, plus importante, a eu lieu deux heures plus tard et
• L’assassin a pu poursuivre sa macabre entreprise, deux heures après l'avoir entamée, ni les forces de l'ordre ni la direction de l'établissement n’ont interdit l'accès au campus. La police avait pensé qu'il s'agissait que d'un incident isolé, et que le tueur avait quitté le campus... Beaucoup d'étudiants se sont indignés de n'avoir pas été informés du danger pendant les deux heures qui se sont écoulées entre les deux fusillades, puis d'avoir été alertés uniquement par courrier électronique. On s'interroge aussi sur le manque de sérieux accordé aux deux appels à la bombe survenus dans les deux semaines avant la tragédie. Le tireur les aurait placés pour tester les mesures de sécurité.
• Le tueur, Cho Seung-hui (portrait photo ci-dessus), un étudiant d'origine asiatique qui résidait depuis Août 2006 sur le campus, âgé de 23 ans,
• Quinze personnes ont été blessées, certaines par balles et d'autres en sautant par les fenêtres pour tenter d'échapper aux tirs. La plupart des victimes sont des étudiants qui assistaient au cours dans un bâtiment universitaire dont le forcené avait condamné les portes à l'aide de chaînes. Le tueur a même commencé par tuer sa petite amie Emily Hilscher. Selon les médecins urgentistes, la plupart des étudiants blessés par les tirs de ce déséquilibré avaient été touchés par deux ou trois balles. L'identité des victimes n'a pas été communiquée.
• Les chaînes de télévision ont montré des images d'étudiants terrorisés et de policiers emmenant des victimes couvertes de sang. Ces scènes de cauchemar, huit ans pratiquement jour pour jour après la tuerie du lycée de Columbine, qui a fait 12 morts en 1999 en plus des deux tueurs, ont évidemment relancé le débat sur le port d'armes. Plus de 30.000 personnes succombent chaque année à des blessures par balles aux Etats-Unis et le nombre d'armes aux mains de particulier est plus élevé que dans n'importe quel autre pays…
LES + DE SANSURE :
La vidéo testament envoyé par le tueur à la chaîne NBC juste avant son coup de folie :