Un spot qui pointe du doigt les violences policières en Ukraine n'est pas diffusé dans son intégralité aux habitants qui regardent les matches sur écran géant. Une nouvelle loi ouvrant la voie à des enquêtes indépendantes sur les allégations de brutalités policières en Ukraine doit être appliquée afin de juguler la violence policière, généralisée dans ce pays. Problème : cinq années sont nécessaires pour la mise en place de ce système. “Dans l'état actuel des choses, les fans se rendant à l'Euro 2012 risquent de se trouver face à des policiers agissant hors du cadre de la loi” préviens sur son site Amnesty International. Alors l'association a tourné un clip de sensibilisation. Mais malheureusement des séquences ont été coupées par la ville de Genève et les organisateurs des retransmissions publiques. “Il est hors de question de diffuser un clip d’une telle violence et susceptible d’engendrer celle-ci sur notre esplanade. Je vous rappelle que les forces de l’ordre sont présentes sur le site et que leur image en serait détériorée.[...] Certaines séquences, notamment celles où l’on peut observer des policiers ukrainiens se confronter violemment à des citoyens, parfois ensanglantés, pouvaient être mal interprétées.” a indiqué la société organisatrice Festifoot. A vous de juger avec la vidéo originale :