Après un été très compliqué pour le chanteur, qui a été hospitalisé pendant trois semaines pour une péritonite grave, il propose depuis lundi dernier son nouvel album intitulé “Les chansons de l'innocence retrouvée”. Pour illustrer ses 17 titres, Etienne Daho et sa maison de disque ont choisi de mettre en couverture une photo de l’artiste debout à côté d’une jeune femme seins nus, rencontrée dans un hôtel aux Baléares. Mais les affiches dans le métro parisien et ses albums dans les bacs ont été censurés d'une étiquette blanche, qui cache la poitrine de cette dernière. Mais qui a décidé de recouvrir ces seins ?
Pour les affiches, la RATP renvoi la faute à Polydor en soulignant que ce sont eux qui ont proposé cette affiche occultée. De con côté, la maison de disques dément cette version. En réalité, Polydor explique qu’ils ont soumis à Métrobus, qui gère l'affichage de la RATP, une première affiche sans le bandeau blanc. Malgré de nombreuses relances, la maison de disque n'a jamais reçu de réponse, alors elle a décidé de d’envoyer une deuxième affiche avec un bandeau de peur de pas pourvoir assurer la promotion dans les temps. Cette deuxième version obtient alors une autorisation. Alors le label ne comprenant pas la double vitesse des réponses, décide de renvoyer la version originale, topless. Le verdict ne se fait plus attendre : elle est refusée par Métrobus.
Une décision injustifiée, qui peut laisser planer un doute sur l’impartialité des autorisations accordées, par la RATP et ses partenaires, au vu des nombreuses affiches sexistes ou faisant allusion au sexe, et ce à longueur d’année dans les couloirs des transports en communs…