Celui qui a été l’un des porteurs de la flamme dans le massif des Bornes pour Paris 2024 et participant au Marathon pour tous, est désormais président du Cojop des Alpes 2030. Alors que plusieurs noms avaient circulé ces dernières semaines, dont ceux de Martin Fourcade et de Teddy Riner, c’est donc Edgar Grospiron qui a accepté le rôle de président des Jeux Olympiques d’hiver 2030.
Dès l’annonce de sa nomination, Edgar Grospiron a précisé à l’AFP qu’il allait s'efforcer de remettre « le dossier au carré » mais qu’il « n'est pas là pour imposer sa vision ». A cette occasion, découvrons les premiers chiffres de l’événement sportif qui va de nouveau faire vibrer la France dans 5 ans.
4 médailles d’or et 2 médailles de bronze. Champion olympique de bosses en 1992 à Albertville et triple champion du monde, Edgar Grospiron est devenu aujourd’hui l’un des conférenciers sportifs les plus inspirants en tant que « expert en motivation ». L’ancien sportif détaille d’ailleurs sa recette avec 10 clés pour une vie professionnelle motivante, inspirante et réussie dans son dernier ouvrage intitulé « Arrête de souffrir pour réussir ! ».
3 sites olympiques retenus. Serre-Chevalier, qui est le plus grand domaine skiable des Alpes du Sud et un des plus grands d'Europe, Montgenèvre et Briançon qui accueillera environ 1.200 athlètes au village olympique dans le Fort des Têtes, un monument inscrit au patrimoine mondial par l'UNESCO.
7 épreuves olympiques et 2 paralympiques se dérouleront sur les pistes des stations de Serre Chevalier et de Montgenèvre : ski de bosses, saut acrobatique, slopestyle, bigair, slalom géant parallèle, cross, halfpipe, ainsi que snowboard cross et banked slalom.
3 milliards d'euros serait le budget provisoire des Jeux d’hiver 2030, selon les estimations d’Asterès. Un montant partagé entre l’organisation (1 milliard pour l’hôtellerie-restauration et 1 milliard pour l’audiovisuel) et la construction d’infrastructures (1 milliard).
48.000 emplois en temps plein seraient créés en France à l’occasion de Alpes 2030, selon le même cabinet d’étude, dont 5.500 emplois dans les Hautes-Alpes. Sans surprise, ce sont les secteurs du transport, de la sécurité, de la gestion d’événements et des services plus largement qui sont concernés. L'événement sportif devrait générer une valeur ajoutée de 3,6 milliards d'euros pour l'économie française, dont 1,6 milliard d'euros de recettes localisées.
Source : France TV
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