En début d’année l’affiche de son spectacle avait été interdite dans le métro, cet été il déballe tout, après être passé par les turbulences de France Inter. Dans une interview accordée au magazine « Society », l’humoriste revient notamment sur ses débuts dans l’émission de Laurent Ruquier et produite par Catherine Barma. Waly Dia se livre sans filtre sur son expérience et estime que « On N’Demande qu’A en Rire » était une machine à faire du cash !
Quand je mettais des noms de politiques dans mes sketchs la production coupait ! Une de mes plus grosses censures que j’aie subies, c’était dans cette émission. Ils ont supprimé des sketchs entiers. [...] C’était un truc de fou cette émission. Quasi malsain à plein d’endroits.
Entre la cadence importante des passages et les sujets imposés, l’humoriste admet qu’il a interprétés par facilité plusieurs personnages sur le plateau. Mais que ce n’était pas bon, malgré l’écriture d’une soixantaine de textes au total. Il tacle aussi le fait d’avoir été jugé par « des gens qui n’avaient jamais fait d’humour » et des jurés qui « étaient capables d’humilier des gamins qui démarrent, comme ça, parce qu’ils étaient sur une fin de carrière dont ils n’arrivaient pas à se remettre ».
Malgré les conditions décrites, « le montage, la pression des audiences, la censure, l’hypocrisie », Waly Dia a su lancer sa carrière et se faire connaitre du grand public. « On N’Demande qu’A en Rire » a aussi été un tremplin pour beaucoup d’autres humoristes et comédiens : Artus, Nicole Ferroni, Arnaud Tsamere, Florent Peyre, Jérémy Ferrari, Constance, Ahmed Sylla, Kev Adams, …
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L'affiche de Waly Dia interdite dans le métro parisien ! #WalyDia - SANSURE.FR
Ses tatouages politiques ont été retoqués. L'humoriste est victime de ses tatouages provocants. Sur l'affiche de son dernier spectacle, Waly Dia pose avec de nombreuses inscriptions sur le visag...