Députée de Paris et écoféministe, porte-voix des victimes de violences sexuelles et sexistes, spécialiste des petites phrases et des polémiques médiatiques, elle s’est imposée dans le paysage politique en quelques mois. Sandrine Rousseau a fait de la provocation sa marque de fabrique, qu’elle assume et revendique, quitte à être vivement attaquée par l’opposition et sur les réseaux sociaux.
L’émission « Complément d’Enquête », diffusée la semaine dernière sur France 2, s’est intéressée à cette femme très ambitieuse et s’est demandé quelle était la « méthode Rousseau ». Le documentaire déconstruit de nombreux faits et plusieurs de ses déclarations, preuves à l’appui. L’enquête des journalistes a également révélé l’existence d’un document litigieux qui a été produit par Sandrine Rousseau afin de se présenter aux dernières élections législatives. En effet, sa déclaration de domiciliation au moment de son inscription était fausse !
Menteuse professionnelle @sandrousseau a été piégée. Elle a fait un faux pour se présenter aux législatives.
— Fil Rouge France (@FilFrance) April 14, 2023
Elle se défend mal car elle a floué la loi.
Son élection de députée doit être annulée pic.twitter.com/iwuaNmoeqw
Et il semblerait que l’intéressée n’ait pas dirégée sa participation et les révélations de l’émission de Tristan Waleckx. Au lendemain de sa diffusion, elle a publié un message destiné aux journalistes sur son compte Twitter. Pour beaucoup de spécialistes politiques, cette réaction et cette volonté d’esquiver les sujets sensibles conforte son image d’une femme politique prête à tout, mais avec ses conditions et comme enfermée dans ses certitudes…
Avis aux amis journalistes : je n'accepterai plus de répondre à aucun portrait où interview qui n'aborde pas la stratégie politique que je mène et le fond des combats que je porte.