Désormais éditorialiste sur BFM TV et membre de l'émission Les Grosses Têtes sur RTL, Roselyne Bachelot vient de publier « 682 jours ». Un titre qui correspond au nombre de jours qu’elle a passés au ministère de la Culture sous la présidence d’Emmanuel Macron. Un livre écrit sous la forme d’un journal intime, dans lequel de Roselyne Bachelot fustige le bal des hypocrites, ceux qui n'ont pas voulu reconnaître la culture comme « bien essentiel », ceux qui lui ont mis des bâtons dans les roues alors qu'elle luttait pour garder en vie les salles de spectacles, le cinéma, les troupes de théâtre.
Celle qui a plus de 45 ans de politique au compteur balance tout et sur tout le monde dans ce dernier ouvrage : le cinéma, les artistes et bien sur ses ex-collègues. Il y a également des passages touchants, notamment quand elle aborde son Covid grave ou encore la restitution d'un tableau de Klimt aux héritiers juifs du propriétaire spolié.
Et même dans le cadre de la promotion de son livre, elle en rajoute une couche ! Dans une interview au Parisien la semaine dernière, Roselyne Bachelot a même lâché le salaire d’un ministre : 8 000 euros net par mois. Découvrez quelques extraits de punchlines de Roselyne Bachelot dans « 682 jours » :
Les subventions publiques, l'avance sur recettes, les allégements fiscaux, le régime des intermittents ont créé une économie assistée qui se soucie peu des goûts des spectateurs. La fameuse ‘exception culturelle française’ permet à de très nombreux films de ne pas trouver leur public pour le dire poliment, ou plus explicitement d'être des flops. [...] Ce système garantit également aux acteurs principaux des cachets extraordinaires, 3 ou 4 fois supérieurs aux acteurs du cinéma indépendant US. La politique mise en place par Jack Lang dans les années 80 "n'a nullement servi la démocratisation de la culture", pire elle a contribué à transformer le ministère en guichet et en gestionnaire de "féodalités".
(Aux César 2021) Les gags de Blanche Gardin et de Laurent Lafitte étaient annoncés laborieusement par une Marina Foïs qui roulait des yeux exorbités comme si elle avait été sommée de jouer le rôle de l’animatrice ratée et totalement dépourvue de talent, un rôle de composition bien évidemment…
Je n’oublie pas la première réunion de la Commission nationale de l’architecture et du patrimoine où j’affirme dès le 9 juillet que la flèche de Notre-Dame doit être construite à l’identique pour respecter la convention de Venise. Quand je rentre rue de Valois, le cabinet est en stress : l’Élysée rêve d’un « geste architectural » et m’accuse de n’en faire qu’à ma tête. Bon, ce ne sera pas la dernière fois. Je ne regrette pas cette insubordination quand, déjeunant quelques jours plus tard avec Brigitte Macron, elle me montrera un projet culminant avec une sorte de sexe érigé, entouré sa base de boules en or…
(Sollicité par CheckNews, le cabinet de Brigitte Macron a confirmé qu’il ne s’agit pas d’une idée à elle et que « ce projet n’était pas porté par madame Macron», ndlr )
Benjamin Biolay est un artiste parmi les plus friquées, avec une tartine bien beurrée et des deux côtés !
Je ne me sens pas bien du tout. Il y a comme un éléphant qui marche sur ma poitrine, la fièvres bat à mes tempes, les courbatures sont massives et douloureuses. Je me suis vu mourir un soir alors que j'étais en soins intensifs. Autour de vous, il n'y a que des gens en scaphandre. La famille n'a pas le droit de venir. Vous n'êtes plus dans le monde des hommes. J'ai pensé : "Je vais partir seule".