Ces marques qui pratiquent l’inflation masquée en réduisant les quantités ! #Shrinkflation

La coupe est pleine pour une association de consommateurs.

Avez-vous remarqué que votre produit préféré avait rétréci dans son emballage ? Réduire le format ou le volume en toute discrétion est une technique légale très répandue chez les industriels de l’agroalimentaire, qui permet de limiter l’augmentation d’un prix d’un produit.

Foodwatch dénonce ce manque de transparence, qui « induit consommateurs et consommatrices en erreur tant sur le format que sur le prix de produits qu’ils et elles ont l’habitude d’acheter ». Pire, certaines marques seraient même tentées de dégrader la qualité de leurs produits !

6 marques utilisent la « Shrinkflation » depuis 3 ans !

L’organisation qui se bat pour une alimentation sans risques, saine et abordable pour tous et toutes, a mis la main sur 6 exemples de produits qui ont subi une réduction de taille incognito depuis 2019 :
 

Le fromage à tartiner Kiri a vu ses portions passer de 20 à 18 g pour un prix au kilo à +11%
 

La margarine Bio de St Hubert dont le pot est passé de 240 à 230 g pour un prix au kilo à +18%
 

L’eau gazeuse Salvetat est passé d’un format de 1,25 l à 1,15 l pour un prix au litre à +15%
 

Le sucre blanc de Saint Louis disponible en format de 650 g au lieu de 750 g pour un prix au kilo à +29%
 

Les chocolats Pyrénéens de Lindt ont été amputés de six bouchées pour un prix au kilo à +30%
 

Le sirop de grenadine de Teisseire est passé de 75 cl à 60 cl pour un prix au litre à +37%

La shrinkflation pourrait revenir sur le devant de la scène en cette rentrée 2022 avec l’inflation galopante des prix alimentaires.

Foodwatch

Foodwatch propose une pétition sur son site, notamment destinée aux marques concernées et aux directeurs des plus grandes enseignes d’hypermarchés, et réclame une meilleure information affichée sur les produits lorsqu’il y a une réduction de quantité. De la même manière que lorsque les industriels affichent une promotion ou un changement de recette.

Du côté du gouvernement, Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des PME et du Commerce, a demandé une enquête et une série de contrôle auprès de la DGCCRF, afin de constater s’il y a des pratiques commerciales trompeuses.