C’est la dernière ligne droite avant le premier tour. La pression monte, les dérapages se multiplient. Si la campagne des candidats à la présidentielle est particulière à plusieurs titres et qu’il n’y aura pas de débat avec tous les prétendants, il y a tout de même quelques perles à ne pas louper et rien ne nous échappe … Nous vous proposons un second volet de notre récap des plus beaux ratés de la campagne présidentielle !
Un manque d’imagination dans les équipes de communication ?
Trouver un bon slogan c’est très important. Alors pourquoi ne pas s’inspirer de ce qui a déjà fait ses preuves chez les concurrents, pour s’assurer une campagne à succès ? Par exemple, pour son affiche officielle Éric Zemmour a repris mot pour mot le slogan utilisé par Éric Ciotti lors du dernier congrès des Républicains : « Pour que la France reste la France ». Ce n’est pas la première fois qu’Éric Zemmour reprend mot pour mot un slogan. Début décembre, le candidat avait dévoilé une première affiche sur laquelle était inscrit une célèbre phrase attribuée à Napoléon : « Impossible n’est pas français ».
Une coïncidence qu’à notamment relevé Renaud Muselier, le président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur et ex-LR. Mais chez « Les Républicains » on a aussi beaucoup d’imagination (ou pas). Le titre du bouquin de Valérie Pécresse « Le temps est venu », sorti mi-mars, correspond étrangement au slogan choisi pour le congrès du lancement de la campagne de Marine Le Pen, en septembre dernier à Fréjus.
Valérie Pécresse aspergée de poudre rose
La candidate « Les Républicains » a été ciblée par un homme, qui l'a aspergée de poudre rose, à la fin de son discours devant les petites et moyennes entreprises, le 16 mars dernier. Le Président de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises, François Asselin, a semble-t-il également été touché.
Valérie #Pecresse se fait asperger de poudre rose après son allocution face aux représentants de PME ce matin. C’est un jeune homme, assis dans le public depuis le début, qui l’a visée alors qu’elle quittait le podium. @BFMTV pic.twitter.com/qBkeVh8qt4
— Marie Gentric (@MarieGentric) March 16, 2022
Éric Zemmour : un œuf à bout portant et chahuté à la colline du crack
Le candidat du parti « Reconquête » enchaîne les déplacement, avec parfois des dérapages. A Moissac dans le Tarn-et-Garonne, il s’est pris d’un œuf à bout portant. Un homme a profité que son garde du corps saluait un collègue pour confondre la tête de Zemmour avec une poêle. A la colline du crack, au nord de Paris, c'est une autre ambiance. A l’occasion de l’émission de Jean-Marc Morandini en direct sur CNews, la situation a dégénérée et les projectiles ont volé. Toutes ces images sont assez terribles pour son service de sécurité…
Éric Zemmour reçoit un œuf sur la tête à son arrivée à Moissac ce samedi pic.twitter.com/YUUqg6mEgb
— BFMTV (@BFMTV) March 12, 2022
Voila, c’est ça Paris aujourd’hui. C’est ça la France aujourd’hui.#ZemmourCollineDuCrack #Remigrationpic.twitter.com/Lq8shFxyfk
— Eric Zemmour (@ZemmourEric) March 25, 2022
Eric Zemmour VS toxicos à la #ZemmourCollineDuCrack pic.twitter.com/rIW6gTEtAx
— Damien Rieu (@DamienRieu) March 25, 2022
Marine Le Pen exfiltrée à la Guadeloupe
La candidate du « Rassemblement National » était en déplacement dans les Antilles le week-end dernier. Alors qu’elle participait à l’enregistrement d’une émission télé à son hôtel à la Guadeloupe, des manifestants présentés comme nationalistes ont pénétré dans l’établissement. Une intimidation qui donné une belle frayeur à l’équipe de Marine Le Pen, car son micro a été arraché dans la panique et son attaché de presse a reçu des coups. La suite de son agenda a été complètement revu à la suite de cet incident.
"Le Pen dehors, Le Pen raciste". Marine Le Pen violemment chahutée par un groupe d’activistes indépendantistes d’extrême gauche, "les black blocks locaux", alors qu’elle était en duplex. La candidate & son équipe vont porter plainte selon nos informations 📹@Valentinrvll / @BFMTV pic.twitter.com/NHWphhablD
— Loïc Besson (@loicbesson) March 27, 2022
Sources : Huffington Post, C à Vous, Le Parisien