Malgré l’urgence climatique Greenpeace France est contrainte au silence. Leur dernière campagne a été refusée par la régie Mediatransports, qui gère la publicité dans le métro parisien, et dans plusieurs cinémas. Cette interdiction de diffusion est justifiée par le fait qu’elle serait « trop politique » et « un peu trop engagée », en raison d’extraits de discours de Nicolas Sarkozy, de François Hollande ou encore d’Emmanuel Macron.
"Face à l’urgence climatique, les discours ne suffisent pas."
L’organisation non gouvernementale internationale de protection de l'environnement se justifie en précisant que la publicité « ne fait que rappeler sur qui reposent les principales responsabilités, à l'heure où le public place le climat en tête de ses préoccupations ». Réalisée avec l’agence Strike, cette campagne s’accompagne également d’une affiche. Si cela coince donc sur Paris, les visuels et la vidéo sont visibles à Bordeaux, à Lille, à Lyon, à Montpellier et à Toulouse. Des marches pour le climat sont prévues le samedi 14 mars dans les grandes villes de France.
Dans les contrats avec la RATP et la SNCF, nous n’avons pas le droit de diffuser des campagnes qui ont un caractère politique ou religieux en raison d’un devoir de neutralité. […] Cette campagne ne respecte pas ce devoir de neutralité puisqu’elle mentionne l’inaction des décideurs politiques.