A la suite d’une vidéo de L214 montrant des images insoutenables d’un abattoir de veaux à Boulazac, Didier Guillaume estimait qu’il n’y avait pas de « non-conformités » et que « les faits et les images » n’étaient pas « avérés ». Mais la fuite d’échanges entre hauts responsables rebat les cartes.
Il nous faut des éléments de langage bétons pour ce soir
Dans ces mails, que L214 n’aurai pas dû recevoir, le ministère de l'Agriculture prouve qu'il savait que l'abattoir de Sobeval était non-conforme. Mais pire, que le Préfet de la Dordogne, les services vétérinaires, les services du ministère de l’Agriculture et Didier Guillaume ont volontairement tous menti pour discréditer L214 et leur enquête !
La société Sobeval a porté plainte pour diffamation contre l’association, estimant que les « allégations » de L214 concernant des « sévices graves » et « infractions » multiples « portent atteinte à l’honneur de [l’entreprise] et de ses opérateurs », selon Le Monde.
J’ai fait la liste des NC (non-conformités) indéniables, voir majeures relevées !
De son côté, l’association a notamment exigé la démission de Didier Guillaume et la fermeture immédiate de l’abattoir. En début d'après-midi ce vendredi, les activités de l'abattoir de Sobeval ont été suspendues d'après une annonce du ministère de l'Agriculture.
En août dernier, ce même Ministre de l’agriculture en charge du bien-être animal avait déjà déclenché une polémique en assistant à une corrida à Bayonne, voir notre article.
#Communiqué - Abattoir Sobeval : réaction du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation 👇 pic.twitter.com/1D8vpWkZCo
— Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation (@Min_Agriculture) February 25, 2020