Après les accusations de déforestation pour son huile de palme et d’obésité infantile, voici le travail des enfants en Turquie. Selon The Guardian, la marque Ferrero, troisième plus grande chocolatière au monde derrière Mars et Mondelez, utiliserait 30% de noisettes en provenance de fermes en Turquie.
Problème : ces dernières feraient travailler des mineurs pour la récolte des fruits vendus à la marque. Ce qui est légal dans ce pays, mais moralement plus compliqué à l’international. Des révélations gênantes publiées en pendant les fêtes de fin d’année, moment phare pour les produits Ferrero Rocher…
Notre marque est déterminée à prévenir et à éliminer [ce travail] tout au long de [ses] chaînes d'approvisionnement. […] La complexité de la chaîne d'approvisionnement des noisettes signifie qu'elle ne peut pas être transformée par un seul acteur.
L'entreprise Ferrero a reconnu ce problème du travail des enfants dans l'industrie de la noisette auprès du journal britannique, car elle ne trace actuellement que 49% des noisettes qu'elle utilise dans ses produits. D'ici 2020, elle a annoncé l'objectif de les vérifier à 100%.
L'ONG WeMove Europe souligne aussi le problème du prix auquel le célèbre chocolatier achète ses noisettes. L’organisation demande à Ferrero de « soutenir un prix équitable pour les noisettes de Turquie, afin de garantir aux travailleurs un revenu salarial et d'éliminer le travail des enfants tout au long de sa chaîne d'approvisionnement ». Lyes Louffok, membre du Conseil national de la protection de l’enfance, a appelé au boycott de la marque italienne sur son compte twitter.
Allez, ont #BoycottFerrero.
— Lyes Louffok (@LyesLouffok) December 23, 2019
Éliminer le travail des enfants ne peut se faire qu’en sanctionnant les entreprises qui les exploitent. https://t.co/zSFg6jwaD4