WeDressFair, Nature & Découvertes, le syndicat des magasins Bio, … Certaines marques combattent les géants comme Amazon ou AliBaba, d’autres luttent pour l’environnement et faire évoluer les mentalités. Elles sont d’ailleurs des centaines à refuser de participer au Black Friday cette année.
WeDressFair, un select-store dédié à la mode éthique et aux vêtements Bio, recyclés ou naturels, va proposer le 29 novembre prochain des ateliers gratuits afin de réparer et entretenir ses fringues, pour les faire durer plutôt que de les jeter. L’enseigne lyonnaise souhaite également sensibiliser ses clients à travers une campagne baptisée « Block Friday », aux slogans chocs, tel que « La seule réduction qui compte, c’est celle de nos déchets ». Selon une étude GreenFlex, 59% des Français récupèrent, réutilisent, réparent les produits / matériaux.
Dans cette journée (de Black Friday, ndlr), tout le monde est trompé. Les fabricants, les marques et les magasins qui ne sont pas rémunérés, ce qui peut rendre précaires des emplois. Et puis, comme les prix descendent soudainement, le consommateur est perdu. Il ne sait plus où est le prix juste. Certains gonflent d’ailleurs leurs tarifs pour pouvoir se permettre ces réductions.
Faguo (groupe Eram) a réuni plus de 600 enseignes, parmi elles : Nature et Découvertes, Bergamotte, Tediber, Les Raffineurs, etc. Toutes ont décidé de former le collectif « Make Friday Green Again », afin de contrer la surconsommation, en communicant sur une consommation raisonnée et responsable. En 2018, Nature et Découvertes avait affiché des réductions en vitrine, qui, une fois à l’intérieur du magasin, correspondaient à des réductions liées à la biodiversité. Par exemple, -73%... de moineaux domestiques à Paris.
Synadis, est un syndicat des magasins Bio qui ne vous parle sans doute pas, mais les enseignes qu’il regroupe sont très connues : Biocoop, Naturalia, La Vie Claire, Naturéo, ... Ce regroupement, qui représente un tiers de la distribution Bio en France, se bat contre les grandes enseignes Bio en prenant la parole ensemble pour la première fois. Leur spot publicitaire, choc et ironique, dénonce ainsi le « greenwashing » et l'appât du gain des grandes enseignes. On y voit un dirigeant, interprété par Pierre Samuel, qui affirme faire du Bio pour l’argent et l’image, tout en continuant de faire pousser des pommes pleines de pesticides juste à côté !