Les paris hippiques ont encore de beaux jours devant eux, malgré la fermeture de quelques hippodromes. En France, ils sont 500 000 turfistes réguliers et chacun mise un peu moins de 500 euros en moyenne par an. Mais 10% des parieurs du PMU peuvent miser jusqu’à 10 000 euros par an. Et les 6 plus gros joueurs français placent en moyenne 3 500 euros par course ! Ces derniers payent alors jusqu'à 100 000 € par jour, soit 40 millions par an pour les courses de chevaux !
Cette poignée de très bons clients est chouchoutée par la marque, qui met notamment à leur disposition un numéro dédié pour enregistrer leurs mises très importantes. Le profil de ces joueurs en or ? Ce sont de grandes fortunes, des propriétaires de chevaux de course et des joueurs professionnels dont c’est devenu le métier.
Des robots parieurs !
Depuis les paradis fiscaux, certains parieurs un peu spéciaux mises aussi beaucoup d’argent. Ils seraient une quinzaine de robots programmés à réaliser des millions de paris chaque jour. Leurs mises grimpent alors jusqu’à plus de 250 000 euros par jour et jusqu'à 100 millions d'euros par an ! Mais les joueurs professionnels se sentent laissés par cette concurrence technologique qui se base sur des flux de données en temps réel jusqu’à la dernière seconde de la mise (évolution des rapports, chevaux les plus joués…).
Si le PMU assume ce système parfaitement légal, la Cour des comptes estime que cette activité pose « un réel problème d'égalité entre parieurs » et « affecte […] les gains de l'ensemble des parieurs ». De plus, l’État est aussi perdant avec ces mises depuis les paradis fiscaux : entre 15 et 20 millions d’euros de recettes fiscales en moins chaque année.
Source : Le Parisien