Vous souvenez vous de Morgane Enselme ? Demi-finaliste de la saison 5 de Secret Story, pendant l’été 2011 sur TF1, elle avait pour secret « Mon père s'appelle Brigitte ». Deux ans après sa participation, elle nous avait accordée une interview exclusive dans laquelle elle revenait déjà en détail sur son aventure et ses coulisses.
Désormais blogueuse et 7 ans après Secret Story, c’est dans une vidéo, de plus de 30 minutes, publiée ce mercredi sur Youtube qu’elle balance tout, libre de toute clause de confidentialité signée avec la production. Elle dresse un bilan extraordinaire et écœurant à la fois…
Les clauses de confidentialité sont finies et j’ai décidé de revenir sur cette expérience pour répondre aux questions qui me sont le plus souvent posées. Sans survoler, sans chercher la vengeance ni le buzz. Juste raconter.
Un casting sous pression
Morgane revient d’abord sur le casting de Secret Story, qui est composé à 70% de recherches dites « journalistes » pour trouver des profils et des secrets bien précis, demandés par la production et la chaîne. Elle précise qu’elle avait déjà été contactée par Endemol pour la toute première saison en 2007, qu’elle avait refusée. L’équipe de casting la convoque et la prend par les sentiments en 2011, joue avec la naïveté des candidats, lui « retourne le cerveau » par téléphone et la jeune femme accepte finalement de participer 4 semaines seulement avant le lancement !
Payée 493 euros brut par semaine dans la maison des secrets, avec un contrat de travail d’« intervenante », et 322 euros par semaine hors-jeu pour les aspects promotionnels et les interviews pour l’émission. Les signatures des contrats, réalisés pendant l’isolement, se font dans des conditions particulières : dans une voiture, avec un producteur qui met la pression, car les paparazzi peuvent les surprendre à tout instant…
Dans la maison des secrets, tout n’est pas si rose.
Morgane révèle que la production a changé totalement de comportement une fois l’enfermement débuté : « la production cherche à nous pousser à bout, tout le temps ». Le manque de cigarettes, d’eau chaude et d’aspirateur contribuent à créer une ambiance tendue et une très mauvaise hygiène. La santé des candidats n’est pas du tout la priorité de la production. Un(e) candidat(e) de sa saison a pris 21 kilos en 3 mois !
Mais la production a ses personnages préférés. Dans sa saison, Morgane affirme qu’un candidat a cassé un mug sur un autre candidat : une séquence violente passée sous silence ! « La tasse n’a jamais existée » a même lâché La Voix, alors que les habitants continuaient de parler de l’incident entre eux pendant plusieurs jours…
Une colonie de vacances sur une autre planète.
L’union entre les candidats et les moments uniques partagés dans Secret Story arrivent à contrebalancer face à ces conditions de vie. Le vol de stylos, les langages codés, réussir à obtenir l’heure, cabanes pour se cacher des caméras, sont des petites victoires pour contourner l’autorité de la production.
Un jeu truqué ?
La Voix confie aussi des missions, qui ne sont pas forcements diffusées comme étant des missions à l’antenne. La production déstabilise aussi les candidats ou les remotive faussement avec des lettres de proches qu’ils n’ont jamais écrites !
Quand le téléphone rouge la nomine d’office lors d’une émission, elle demande par la suite des explications à la production en off, qui lui répond : « le jeu n’est pas forcement équitable »...
Selon elle, lors de son élimination il n’y avait aucun nom écrit dans l’enveloppe de son élimination prononcée par Benjamin Castaldi lors de la demi-finale. Le nom lui as-il été donné via l’oreillette par la production ?
Lors de sa sortie du jeu, Morgane est accompagnée d’un agent de sécurité - chauffeur pendant les premières 24 heures à l’extérieur. Très bavard, ce dernier lui avoue qu’il savait qu’elle allait sortir du jeu, et ce depuis l’annonce des nominations. En effet, la production donne une enveloppe au chauffeur avec le nom du candidat, son adresse, ou celle de son hôtel s’il ne réside pas en région parisienne, et ses billets de train ou d’avion.