Dans un message publié sur son compte ce mardi matin, le journaliste rapporte un incident majeur sur le convoi qui accompagne le Président de la République au Burkina. Le résultat de l’attaque semble alors très grave (cf image notre image d'illustration) avec des « centaines d’assaillants », des « voitures détruites », des « tirs entendus » et surtout « On ne s’est pas où est Macron ». Mais Hugo Clément, qui est aussi mannequin pour chemises, n’a pas vérifié son information avant de la diffuser sur le réseau social.
Devant l’affolement de la toile, il précise alors qu’il « s'agit bien du convoi qui accompagne le président, celui de la délégation, pas du convoi du président lui-même. La nuance est importante. » dans un second message, depuis supprimé. Une source diplomatique communique qu’un seul caillou a été envoyé sur un véhicule, certes dans un climat tendu sur place, tout comme le porte-parole de l’Elysée qui dément l’attaque.
Lors du déplacement de ce jour, à Ouagadougou, un véhicule de la délégation a fait l'objet d'un jet de pierres. Mais ni centaines d'assaillants, ni voitures détruites. 1/2
— Bruno Roger-Petit (@PPElysee) 28 novembre 2017
Le journaliste est accusé de fake news avant de s’excuser.
En réponse à son message, Hugo Clément reçoit alors de nombreuses accusations sur le fait de relayer de fausses informations et de vouloir faire du sensationnalisme. D’autres s’amusent à constater qu’il est déjà prêt pour le site Konbini, qu’il rejoindra dès janvier prochain, après deux saisons passées aux côtés de Yann Barthès.
En fin de matinée, le journaliste supprime son message initial, publie des excuses, tout en maintenant qu’effectivement il y avait bien eu « un caillassage du convoi » :
La formulation de mon tweet était maladroite. Je vous prie de bien vouloir m'en excuser. Il y a bien eu un caillassage du convoi mais la phrase "on ne sait pas où est Macron" était alarmiste et n'avait aucun caractère informatif.
— Hugo Clément (@hugoclement) 28 novembre 2017
Mise à jour du 30 novembre :
D'après Pure Médias, la société de production Bangumi a décidé d'écarter Hugo Clément de son émission Quotidien. "Le journaliste a finalement été libéré de son préavis plusieurs semaines à l'avance et son départ de l'antenne avancé."