Une modification du temps initialement demandée pour faire des économies d’énergie
Cette nuit nous avons gagné une heure, d’autres ont perdu la vie. C’est le triste constat de la Sécurité Routière qui profite du passage à l’heure d’hiver pour communiquer sur les risques liés à l’obscurité sur les routes. Ainsi les jours suivant le changement d’heure, l’accidentalité des piétons augmente de 40% en fin de journée.
Ces cinq dernières années le nombre d’accidents corporels des piétons en novembre est supérieur de 3,1% aux mois d’octobre. […] Le recul d’1 heure a une conséquence importante sur les heures d’éclairement : la nuit tombe alors plus tôt dans la journée, au moment de la sortie des classes ou des trajets de fin de journée professionnels.
Deux solutions efficaces : ouvrir l’œil au volant et augmenter sa visibilité pour les piétons. Cela commence par sa tenue avec des vêtements clairs ou encore en portant des bandes réfléchissantes. Pour les conducteurs c’est le moment de vérifier son éclairage, d’adapter sa vitesse et de s’écarter des trottoirs quand c’est possible. Pour rappel, l’obscurité est plus propice à la somnolence et le changement d’heure n’aide pas en influençant les cycles de sommeil chez certaines personnes.
Les accidents de #piétons augmentent de 40% entre 17h et 19h, après le passage à l'#HeureDHiver. + de visibilité et + d'attention à tous ! 👀 pic.twitter.com/JToPYEw4E0
— Sécurité routière (@RoutePlusSure) 27 octobre 2016