L’enseigne de prêt-à-porter change de stratégie de communication quitte à inonder l’espace public.
Samedi dernier, les poteaux du centre-ville de Grenoble étaient rhabillés de mannequins en cartons signés Kiabi. Une action de street marketing provocante pour cette ville qui est opposée à l’omniprésence de la pub dans l’espace public, et qui a récemment rompu son contrat avec l’afficheur JCDecaux. L’opération publicitaire sauvage et illégale a été effectuée également dans 59 autres communes, de Lille et Marseille, dont les rues ont été redécorées près de 500 panneaux par ville !
L’agence de communication Emakina, derrière cette campagne, est satisfaite du buzz de l’opération et des retombées positives et négatives, notamment sur les réseaux sociaux : “Une vraie guérilla, un attentat marketing ! […] C’est la plus grande opération de street marketing jamais vue en France. On ne sait pas combien ça peut nous coûter mais l’impact visuel que ça peut avoir est plus fort et plus rentable qu’une amende” Kiabi a déjà annoncé avoir prévu une nouvelle opération surprise et inédite pour les fêtes d’année dans plusieurs villes…
L’opération a été faite et le buzz est là, donc c’est le principal. Pour surprendre et étonner, on est obligé de passer par ces modes de communication, même si c’est interdit. Il s’agit là d’une campagne de notoriété et d’image de Kiabi.