Sur son site internet, Peta compare les personnes en situation de handicap aux animaux.
L'association de défense des animaux a une conception étrange du droit des animaux. Surtout quand elle fait des comparaisons qui sont très maladroites : « Chaque animal devrait avoir des droits indépendamment de l'intérêt que cet animal peut présenter pour les humains, qu'il soit mignon ou pas, que son espèce soit menacée de disparition ou pas, qu'un humain y soit attaché ou pas (de la même façon, un handicapé mental a des droits, même s'il n'est pas mignon ou si personne ne l'aime). »
C’est le blog Wheelcome, d’une jeune parisienne en fauteuil roulant, qui a révélé cette phrase choc en attaquant la Peta sur twitter. D’autres phrases similaires sont présentes dans leur foire aux questions. Ces textes, mis en ligne depuis l’ouverture du site français en 2007, étaient visiblement passés aux travers des mailles du filet de la Peta… Cette dernière s’est exprimée sur cette maladresse :
Ce que nous voulions dire, c'est qu'il ne faut pas faire de différence entre les animaux, comme nous le faisons entre êtres humains. Nous sommes navrés qu'il y ait eu cette erreur d'interprétation. Nous nous battons contre toutes formes de discrimination, que ce soit entre animaux ou entre êtres humains. Puisqu'il y a des personnes qui ne comprennent pas le sens de cette phrase, nous sommes obligés de revoir la formulation pour être surs qu'il n'y aura plus de problème d'interprétation.