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En pleine Saint Valentin le site de rencontres adultères s’est vu privé de publicité dans certaines communes des Yvelines et des Hauts de Seine après plusieurs plaintes et pétitions.
Le collectif catholique les Précurseurs ainsi que des « anti-Gleeden » ont envoyé plusieurs centaines de messages de protestation, à la fois par mail et via les réseaux sociaux comme twitter, aux sociétés de transports. Une pétition a notamment recueilli plus de 20 000 signatures pour faire pression sur ces affichages. Si la RATP n’a pas cédé, ce n’est pas le cas de Keolis et de Transdev qui ont retiré Gleeden de leurs bus à Versailles, Poissy, Rambouillet, Sèvres, etc. De son côté Gleeden parle de "censure et de réactions démesurées", dans la mesure où les affiches sur les bus étaient beaucoup moins provocantes que celles destinées à la campagne dans le métro parisien. La responsable de la communication du site n'exclut pas de réclamer une compensation financière.
Depuis 2009, Gleeden enchaine les provocations autour de la communication de son site "de rencontres extra-conjugales pensé par des femmes", qui cumule un million d’inscrits en France et autant dans le monde. Dernier coup en date : la réservation d’un stand au salon du mariage à Paris, sous un faux nom, avant de révéler leur véritable identité le jour de l’ouverture. Les réactions, pas des meilleures mais des pires, des couples-visiteurs à voir en images :
Mise à jour du 19 février : Les associations familiales catholiques ne lâchent pas Gleeden, et ont assigné sa société éditrice Black Divine devant le Tribunal de Grande Instance de Paris. Elles tiennent à "contester la légalité du site et de ses communications publicitaires […] la promotion publique de la duplicité, du mensonge et de la violation de la loi" en s’appuyant sur l'article 212 du Code Civil qui indique que "les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance”.