Dans un ouvrage paru il y a quelques jours, un mystérieux joueur de football professionnel français balance toute les coulisses du milieu : magouilles, sexe, clashs, argent, business, drogue, …
Paru chez Hugo Sports, Je suis le footballeur masqué : dans les coulisses du foot français, jette un froid dans le monde du football. En cause : de nombreuses et dérangeantes confidences d’un présumé joueur, plutôt cynique, et très franc et cru dans ses propos. Extraits :
Il y a des magouilles, bien sûr. Des déviances. Il te manque un match pour toucher telle ou telle prime, tu demandes à l’entraîneur de te faire jouer. Il peut te faire rentrer à dix minutes de la fin dans un match gagné d’avance parce que ça va te permettre de décrocher ta prime. Tu peux même t’entendre avec l’entraîneur et lui reverser une partie de la prime. Beaucoup d’entraîneurs ont fait ça.
Imaginons que tu brilles à l’entraînement et que ça te permette d’avoir ta place de titulaire. Tu es en transe, ça y est, tu vas avoir ton coup d’envoi. Oublie jamais : l’important, c’est le match, débuter. Être bon ce soir-là. Pas avant. C’est comme pour le cul. La fille est mannequin, enfin elle dit qu’elle l’est. Elle est assez bonasse pour qu’on y croie, en tout cas. Elle a l’air pas trop idiote en plus. Ça ressemble à un dossier haut de gamme. Tu l’emmènes dans un bon resto, enfin un truc à la mode, pas un gastro, ça sert à rien. Tu fais péter un smic en champagne, tu la ramènes en Ferrari et tu files dans la suite d’un palace, elle commence à t’entamer dans la voiture, et là, au moment de lâcher la bagnole au voiturier, t’es tellement à bloc que tu trempes ton calbar Versace. T’as joué le match avant. Qu’est-ce qui se passe ? Tu la revois ? Elle te rappelle ? Pour faire ta lessive ? Tu t’es raté comme une grosse merde. Le foot et la baise, c’est pareil.
Le matin je me réveillais avec une gueule de bois atroce sans un gramme d’alcool dans le sang. Les capotes pleines, sans avoir pris le moindre plaisir et amnésique sur le fait d’en avoir donné. C’était aussi misérable que grisant. Prendre, consommer, jeter, et ne rien donner surtout. DSK aurait pu être footballeur.
Valbuena, s’il n’est pas dans un carré VIP, soit on ne le voit pas et il se fait piétiner, soit on lui dit : “Eh, mon grand, reviens l’aprèm, y a des spécial ado.” Chaque fois que je le croise en boîte, j’ai l’image de lui dans son Hummer. Un Playmobil dans un poids lourd.
Pour des raisons financières évidentes, le footeux reste avec la nana qu’il a connue avant (d’être célèbre). Il préfère la tromper parce qu’il a les opportunités de le faire. […] Grâce au foot, j’ai niqué partout. Mes nights ont été Ligue des champions. […] Les filles disaient oui à tout. C’était aussi écœurant qu’excitant. Les femmes étaient du bétail à disposition, sans amour propre.
Il paraît qu’on ne mérite pas ça. Qu’on est trop payés. Mais qui signe le contrat ? On oblige le mec à nous filer l’oseille ?
Alors qui est l’auteur de ce livre et de ces révélations fracassantes ?
Certains indiquent qu’il a joué en Ligue 1 ou en D1, à l’Olympique de Marseille, durant la même période que Valbuena, de 2009 à 2011. Le footballeur masqué se définit lui-même comme « un grand black ». De plus, une coïncidence assez troublante figure dans le livre, c’est une anecdote de vestiaire avec une citation d’un entraîneur en Russie... déjà racontée en Turquie par un certain Édouard Cissé en 2012 ! Alors avec ces indices, les soupçons se sont forcément dirigés vers Édouard Cissé. Ce dernier a fermement démenti être derrière ces pages via un communiqué. Alors pour d’autres bien informés, cela pourrait être un agent de joueur et qui a donc fréquenté le milieu de très près. En attendant de voir son identité révélée, il semble bien s’amuser des rumeurs sur son compte twitter…